Publié le : 01 novembre 20195 mins de lecture

L’implantation d’entreprises d’exploitation augmente les risques d’accident industriel. Souvent, la démarche à enclencher en cas de sinistre reste non évidente. Quelles mesures prendre ?

Zoom sur l’accident industriel

Un accident industriel se manifeste sur un site d’exploitation et entraîne des conséquences directes graves sur les personnes et l’environnement immédiat. Ce malheur peut engendrer une explosion, provoquer un incendie voire émettre des matières toxiques et radioactives.

Les autorités ont recours à plusieurs moyens d’avertissement. Quand un danger se produit, les responsables enclenchent une sirène d’alerte sans attendre. Ce signal se reconnaît par un son modulé qui se répète trois fois. En appui, des messages sont diffusés sur des panneaux visuels et des haut-parleurs. Plus l’information circule plus vite, plus les risques de dégâts deviennent minimes.

La prévention des dangers constitue l’affaire de tous. L’administration publique inspecte les produits dangereux utilisés par les sociétés industrielles. Par rapport aux lois existantes, elle met en place des dispositions pour chaque substance inquiétante. Dans les secteurs à haut risque, une étude détermine les mesures de prévention. Cela implique une limitation ou une interdiction.

Par la suite, les entreprises d’exploitation ont l’obligation de concevoir une cartographie des risques. Cela comprend les actions d’anticipations, les procédés d’évacuations et les dispositions post-sinistres. Le risque zéro n’existe pas.

Comment réagir en cas d’accident industriel ?

Lors d’un grave accident industriel, le préfet de région déclenche l’alerte. Chacun doit se conformer aux consignes.

Plusieurs gestes réflexes doivent être appliqués en cas d’accident industriel. La première réaction consiste à chercher un refuge où s’abriter. L’incident n’étant pas encore identifié, rejoignez immédiatement le bâtiment le plus proche. Pour les personnes en voiture, fermez les vitres et mettez-vous à l’écart de la menace. Pour le cas des enfants, il reste préférable de les laisser auprès des enseignants. Ceux-ci sont bien formés sur les mesures de garde.

Ensuite, le préfet de la région ordonne l’évacuation vers un endroit sécurisé. Avant de quitter le domicile ou le lieu de travail, rangez les documents importants, l’argent et les médicaments utiles dans un sac. Aussi, coupez l’eau et l’électricité puis fermez toutes les fenêtres et les portes. Plusieurs points de rassemblement sont maintenus jusqu’à ce que le danger s’éloigne.

La prévention prime au-dessus de tout. Les responsables d’usines s’informent des risques industriels au niveau de la région. Les agents conçoivent des plans de sortie d’urgence et des procédés d’alerte. En cas de dommages corporels, les premiers soins interviennent. Pour les blessures graves, une évacuation rapide permet de sauver des vies. Les consignes bien claires, toutes les personnes concernées doivent les suivre.

Quelles dispositions prendre après le sinistre ?

Par un signal continu de trente secondes, le préfet annonce la fin d’alerte. Après le bouleversement, le retour à domicile fait l’objet de plusieurs mesures de sécurité. Si l’incendie atteint les maisons avoisinantes, les pompiers doivent éteindre le feu et assurer l’absence d’autres dangers.

Afin de réparer les dommages, vous devez savoir qu’un accident industriel peut provoquer trois types de dégâts : la surpression, l’effet thermique et l’impact toxique. Le souffle d’une occasionne la surpression. Celle-ci peut projeter des débris de vitre ou de bétons. L’incendie des bouffées de chaleur peut brûler des personnes et des bâtiments. Et par les substances chimiques des exploitations industrielles, les éclatements peuvent éjecter des produits toxiques et même mortels. En premier, la réparation des dégâts concerne les victimes, ensuite sur les constructions et infrastructures détériorées.

L’évaluation des dommages permet d’optimiser l’urbanisation. Les maisons très rapprochées augmentent les risques de propagation d’un incendie. Pour les pompiers et autres équipes de secours, le renforcement des acquis par la formation et l’exercice donne une meilleure réactivité face aux sinistres. Et enfin, les assureurs couvrent les entreprises et les victimes par une